Luc 9. 46 - 48

Luc 9. 46 - 48

Une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.

Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui

et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »

Méditation :

Avoir de l’ambition, se donner des objectifs à atteindre, est important pour l’épanouissement de chaque individu, essentiel même aux dons naturels reçu de Dieu. Mais vouloir devenir le plus grand parmi ses semblables, relève l’orgueil ? Est-il vraiment nécessaire de paraître plus grand pour être écouté des autres, pour être un Maître ? Jésus nous montre le contraire, Lui qui n’était qu’un pauvre charpentier, est considéré aujourd’hui par plus de deux milliards d’hommes et de femmes à travers le monde, comme Maître et Seigneur. Par cet enfant qu’il place à côté de Lui, Jésus nous enseigne en ce jour. Nous qui considérons bien souvent les enfants comme dénués de toute sagesse et de responsabilité, c’est un enfant que Jésus montre en exemple à ses disciples, afin qu’ils trouvent le chemin de l’humilité. « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille accueille aussi celui qui m’a envoyé. »

Si le Fils de Dieu, qui est Dieu, s’est ceint du tablier de service, et a lavé les pieds des disciples ; Combien plus, nous sommes appelés nous aussi à laver les pieds de nos frères, afin de réorienter la direction de leurs pas. Dans notre humanité être grand aux yeux des hommes, c’est dominer obligatoirement. N’est-ce pas l’homme simple, celui qui rend toujours service qui est aimé de tous ? Nous pouvons le qualifier de toutes sortes de quolibets, il n’en reste pas moins que comme tous ceux qui font ses louanges, nous aussi nous reconnaissons qu’il est formidable. Nous ne pouvons le citer qu’en reconnaissant sa grandeur d’âme, sa gentillesse, sa serviabilité. La grandeur de l’homme nous est souvent visible dans son attitude et dans son agir. L’homme méchant nous apparaît comme minable et abuseur, l’homme bon, nous apparaît comme indispensable à notre bien-être. Nous sommes grands, quant au service de Dieu et de nos frères nous le sommes. La grandeur d’un homme ne se mesure pas à sa taille ou à ses richesses, mais dans sa capacité à se mettre aux services de tous ses frères.

Seigneur donne-nous un cœur de pauvre, un cœur de serviteur. A l’image et à la ressemblance de ton Christ Père façonne nos cœurs, pour que vers toi par notre témoignage, revienne les égarés. Et qu’ensemble au jour fixé par toi, nous puissions nous réjouir dans ton éternité.

Amen.