Marc 6. 7-13

« Il commença à les envoyer en mission »

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

Méditation :

« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. » (Mc 16.17-18) Jésus nous envois témoigner auprès des nations, et de tous les peuples de la présence du Royaume, il nous envoi dire aux hommes qu’il est ressuscité. Qu’il est le même qu’hier, aujourd’hui. Il ne nous demande pas de nous appuyer sur notre notoriété, ni sur notre intelligence, mais sur sa présence à, nos côtés. « Seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie. » Pour seul appuie le Saint Esprit, présence vivante de Dieu en l’homme.

Jésus nous envoie et il nous recommande, de ne pas nous encombrer de ce qui est périssable. Il nous envoie, avec pour seul pouvoir notre foi en Lui et en sa parole et pour force notre faiblesse humaine. « Ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie, ne doit nous rappeler notre fragilité humaine, nos incapacités, ou ralentir nos pas. L’annonce de la bonne nouvelle ne doit subir aucun contretemps. Ne soyons pas comme les Israélites au mont Carmel qui devant les prodiges, reconnurent la puissance de Dieu et se prosternèrent en criant : « L’Éternel, c’est lui qui est Dieu » (1 R 18.39). Voilà une belle déclaration, qui hélas, resta sans lendemain. Les cœurs restèrent endurcis, et sans repentance. Aucun ne se mit à suivre Dieu, comme le préconisait Elie. « Si l’Éternel est Dieu, suivez-le. » (1 R 18.21)

Jésus nous invite à faire de toutes les nations des disciples, attelons-nous à la tâche et mettons-nous en route. Avec confiance et foi, proclamons la conversion et la venue du règne de Dieu. Ainsi nous ramènerons vers Dieu toutes les brebis égarées du Royaume.

Amen.