‭‭Matthieu‬ ‭16. 1‭-‬4‬

‭‭Matthieu‬ ‭16. 1‭-‬4‬

‭ Des pharisiens et des sadducéens abordèrent Jésus pour lui tendre un piège. Ils lui demandèrent de leur montrer un signe miraculeux venant du ciel. Il leur répondit : Au crépuscule, vous dites bien : « Demain, il fera beau, car le ciel est rouge. » Ou bien, à l’aurore : « Aujourd’hui, on aura de l’orage, car le ciel est rouge sombre. » Ainsi, vous savez reconnaître ce qu’indique l’aspect du ciel ; mais vous êtes incapables de reconnaître les signes de notre temps.Ces gens de notre temps qui sont mauvais et infidèles à Dieu réclament un signe miraculeux ! Un signe… il ne leur en sera pas accordé d’autre que celui de Jonas. Là-dessus, il les quitta et partit de là.

Méditation

Comme les contemporains de Jésus, nous aussi, nous recherchons des signes, des prodiges, pour nous aider à croire en Dieu. Notre spiritualité basé sur la tradition nous entraine à rechercher le coté merveilleux de la grâce sans une véritable conversion. La bonne nouvelle nous dit Paul dans sa lettre aux Romains, concerne le Fils de Dieu : « selon la chair, il est né de la race de David ; selon l’Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d’entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur. » Par Lui grâce fut donné aux hommes pour que son nom soit glorifier, honorer. En lui est la toute-puissance de Dieu. Et c’est pour notre salut qu’il mourut sur une croix.

Bien que Jésus ait donné sa vie à la croix pour nos péchés, bien que le salut et la vie éternelle nous soit accordée, notre conversion doit-être véridique. « Maintenant encore, dit l’Eternel, Revenez à moi de tout votre cœur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! » (Joël 2.12) La grâce de Dieu, qui nous est donné par son fils Jésus, nous est acquise. Les signes et les prodiges nous sont accordés par surcroit. Ce n’est pas nos œuvres, qui vont nous sauver, mais notre foi en Christ. Nos péchés révélés par la loi nous condamnent, à périr dans les feux de la géhenne. En disant aux Juifs : « il y a ici bien plus que Jonas. » Jésus les invite s’ils veulent être sauvé, à reconnaître en lui le seul et unique signe, par qui l’homme obtient le pardon de ses fautes et dans le monde à venir la vie éternelle.

Comme l’apôtre Pierre, nous devons proclamer sans hésiter que Jésus Christ est le seul sauveur, car aucune autre créature, ne peut nous donner le salut « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12) Beaucoup de chrétien de nos jours se comportent, comme si le Christ ne suffisait pas à leur salut. La parole de ce jour nous invite à prendre conscience qu’en dehors du Christ il n’y a pas de salut. Malgré toute l’admiration que nous pouvons ressentir pour ceux qui par leur foi en Christ, nous ont précédé sur le chemin du Royaume, ils ne sont en aucun cas source de grâce. N’oublions pas que ce n’est pas eux, ni les martyres que nous pleurons et admirons, ni Marie que nous vénérons comme notre mère, qui ont donnés leurs vies sur la croix pour le rachat de nos péchés. Un seul à donner sa vie pour chacun de nous, Jésus.

Tout en respectant le culte des uns et des autres, le Christ nous invite à ne pas dévier de la route qu’il à dresser devant nos pas. Chercher du réconfort, des richesses, des protections auprès de divinités appartenant à d’autres cultes que celui du Dieu véritable, nous entraineraient à commettre le péché de l’idolâtrie. Les pratiques occultes et ésotériques, voyance, divination, cartomancie, nécromancie, ligne des mains, sont des offenses au cœur de Dieu. Bien que nous savons qu’il existe d’autres traditions cultuelles, notre croyance elle, elle n’est pas né d’une tradition. Elle est née de la présence réelle de Dieu qui par son Fils Jésus s’est révélé à nous et nous révèle que Dieu est notre Père.

Dans la foi en ce jour accueillons, non pas seulement comme un signe Jésus, mais comme une vérité absolu dans l’histoire du salut de l’humanité. Osons nous avancer avec lui vers le Père, n’attendons pas d’être saint. Venons à lui comme nous sommes, avec nos péchés. Osons lui prendre la main, afin qu’en chemin, purifier par sa grâce, nous recevions sa vie en abondance de vie éternelle dans l’éternité de Dieu notre Père. Amen.