« Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. » Le Seigneur maintient les exigences de la loi pour soi-même, et exige l’application des principes de la grâce pour les autres. Il montre à ses contemporains, que celui qui enfreindra l’exigence de la loi, portera les conséquences. L’enseignement de Jésus à ses disciples, leur montre ici l’intransigeance de la loi. Une loi qui ne laisse aucune place à la faute, et qui convainc l’homme de son indignité pour la grâce de Dieu.
Sans la venue de Jésus, aucune créature en ce monde ne pourrait prétendre à la vie éternelle promise par Dieu le Père. Souvenons-nous du temps de Noé, le déluge qui survint, de Sodome et Gomorrhe, de Tyr, de Sidon, de Capharnaüm, dévasté, transformé en ruine. Quel homme pourrait sauver sa vie ici-bas, sans le Christ ? Nous qui par la grâce du sacrifice de Jésus ne vivons pas sous la loi, mais sous le régime de la foi, nous sommes interpellé par Jésus aujourd’hui sur notre conduite, envers Dieu et envers notre prochain. Le précepte de l’amour qui a produit la loi, ne l’a pas abrogé, mais accomplit. Car en effet sans l’accomplissement en Jésus Christ, de la loi, aucun homme ne pourrait obtenir le salut et la vie éternelle.
En Jésus, le salut est offert à tous les hommes qui croiront en Lui, et qui feront de Lui leur seul et unique sauveur. La grâce de la réconciliation leur sera donné et par le repentir de leurs fautes, le pardon de leurs péchés et le salut promis leur seront accordé. Jésus lui-même disait : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »