Luc 6. 1 - 5

Luc 6. 1 - 5

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Méditation :

Jésus nous interpelle ici, sur la mise en pratique des préceptes édictées dans les saintes écritures. Si la loi est amour de Dieu pour l’homme, alors la loi doit aussi devenir amour de l’homme pour Dieu et amour de l’homme pour son prochain. Dieu nous invite à l’aimer et à aimer nos frères comme nous même. Le sabbat, la loi, et tous les préceptes sont des balises sur notre route. Elles nous indiquent le chemin de la vérité vers la vraie vie en Dieu. En acceptant Jésus son bien-aimé, nous ne vivons plus sous traits de la loi, mais dans la certitude que la foi seul apporte le salut par Jésus.

« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Aveuglés par la tradition, les pharisiens essayaient de répandre le doute sur l’identité messianique de Jésus, de plus ils transgressaient la loi car Dieu lui-même avait déclaré : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris » (Dt 4.2 12.32). En ajoutant à la loi divine leur tradition, ils attachaient « des fardeaux pesants, et les mettaient sur les épaules des hommes, mais eux, ils ne les remuer même pas du doigt » (Mt 23.4).

La véritable raison pour laquelle nous devons cesser notre travail personnel, au cours du sabbat, c’est pour que nous ayons du temps pour honorer et servir Dieu : « Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours » (Is 58.13). Alors tu fais la joie de Dieu.

Amen.