Luc 23. 34-54

Père, je remets mon esprit entre tes mains.

Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu ! Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs. L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit : Certainement, cet homme était juste. Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent, se frappant la poitrine. Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l’éloignement et regardaient ce qui se passait. Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres ; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu. Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.

Méditation :

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Voilà une prière que Jésus, ne cesse de faire au Père pour chacun de nous chaque jour ! Qui aurait pu croire, qu’un homme cloué au bois de la croix, pourrait sauver l’humanité ? « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » C’est ainsi que l’un des malfaiteurs, montra à l’image des prêtres son agnosticisme sur l’identité véritable de Jésus. L’autre brigand lui, reconnu en Jésus le Messie tant attendu, aussi il confessa son indignité, et s’indigna de l’injustice dont Jésus faisait l’objet. « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ! » La confession de foi du larron repentant, trouva écho dans le cœur de Dieu. « Jésus lui dit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

En ce jour, repentons-nous sincèrement de nos fautes, et revenons à Dieu de tout notre cœur. Comme ce brigand repentant, confessons nos fautes et notre foi en Jésus Christ et tenons ferme dans notre conviction devant tous ceux qui refusent le Christ. Soyons don de nous-même pour la cause de Jésus, mettons en pratique le commandement de l’amour si cher à Dieu notre Père. C’est ainsi que nous obtiendrons la couronne de gloire promise par Jésus. Remettons à Dieu notre Père en toute confiance notre esprit comme le fit notre Seigneur à la croix, pour le salut de nos âmes.

Amen !