En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Méditation :

« L’enfant tressaillit. » Quel enfant ne tressaillirait pas devant la présence de Dieu ? Jésus est Dieu, est Jean le Baptiste qui est son précurseur, le connait déjà. Dieu l’a, dès le sein de sa mère consacrée et oint de sa présence. Ce n’est pas d’un désir d’homme, que va naître Jean, mais de la volonté de Dieu. Il est appelé à annoncer, la venue du Messie tant attendue, dont parle les prophètes. Choisir Élisabeth, pour être la mère du précurseur de Jésus, c’est aussi montrer la stérilité qui frappait le peuple de Dieu. D’autres part, nous voyons aussi dans ce texte, combien Dieu a, à cœur le salut de tous les hommes.

Depuis Moïse et les prophètes, Dieu n’a cessé de multiplier, prodiges et miracles afin que l’homme se détourne de sa propre volonté, pour accueillir le véritable chemin, la vérité et la vie, Jésus.