Luc 21, 1-4

« Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie »

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Méditation :

La vie du temple, dépendait de l’aide que les croyants pouvaient donner. Ceux qui étaient riche nous dit Jésus donnaient de leur superflu et ceux qui était pauvre, parfois, donnaient même ce qui leur restait pour survivre. Cette aide que les fidèles apportaient au Temple et aux prêtres qui officiaient, s’appelle la dîme. De nos jours au sein des communautés, la dîme est toujours pratiquait, car elle est nécessaire à l’entretien des bâtiments de culte et aux salaires des prêtres et des pasteurs ou intervenant dans la mission d’évangélisation.

Nous trouvons la naissance de la dîme dans le livre de la Genèse. « Après qu’Abraham fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut. Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. » (Gn 14.17-20) L’offrande du dixième de son butin au roi Melchisédek, sacrificateur du Dieu Très Haut, était pour Abraham une manière de prouver à Dieu sa reconnaissance pour la victoire qu’il lui avait permis de remporter.

Dans nos communautés aujourd’hui la dîme, est aussi une manière de remercier Dieu pour les bienfaits, qu’il accorde aux communautés. Chaque fidèle, en toute liberté peux participer ou pas, à la dîme. Dans certaines communautés la dîme revêt un caractère obligatoire, selon les règles intérieures de ses communautés. N’oublions pas que toutes offrandes que nous faisons, c’est à Dieu que nous faisons. Il est vrai que ses offrandes seront gérer par des hommes, selon les priorités de la communauté, mais il n’en reste pas moins que c’est à Dieu l’homme à faite son offrande. Toute offrande faite à Dieu, est source de grâce. Mais n’oublions pas que ce n’est pas de notre argent dont Dieu a besoin, mais de notre cœur.

Amen.