Marc 15. 1-5

« Es-tu le roi des Juifs ? »

Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. » Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. » Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.

Méditation :

« Es-tu le roi des Juifs ? » A aucun moment de son ministère public, Jésus a prétendu être le roi des juifs. Il ne s’est pas non plus présenté, comme un maître en Israël. « Lui, qui de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! » (Ph 2.6) De par les miracles qu’il réalisait, les grands prêtres auraient dû voir sa Messianité, mais aveuglés par la soif du pouvoir, tout cela leur était voilée. De nos jours nous pouvons dire que les réalités du Royaume restent encore voilées, pour bon nombre de spirituel, qui font montre de leur grand savoir en matière biblique, mais qui n’ont pas à demeure le Saint Esprit de Dieu.

A Pilate, Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. » Pilate avait-il plus de discernement que les grands prêtres ? A croire que Dieu lui avait permis de voir en Jésus, l’instrument de la grandeur de Dieu au milieu des hommes. Pilate connaissait les signes et les prodiges que Jésus avait réalisés. Il savait que cet homme tant décrié était un juste, et que les accusations des juifs étaient mensongères. Mais le pouvoir, pouvait lui échapper s’il prenait la liberté de relâcher Jésus. Aussi sa décision fut de préféré le pouvoir, c’est-à-dire de plaire aux hommes plutôt qu’à Dieu.

Nous aussi, nous choisissons bien souvent le pouvoir et la compagnie des hommes, bien plus que la compagnie de Dieu. Non pas que nous soyons tous ignorant de la Messianité de Jésus, mais les richesses éphémères et le désir de plaire aux hommes, ont bien souvent raison de notre chair pécheresse. Ce passage des évangiles, nous invite à revoir les priorités de notre vie. Dieu est-il la priorité de notre vie ? Ou bien servons nous Dieu juste pour les bienfaits qu’il peut nous accorder ?

Seigneur ! Accorde-nous en ce jour, de pouvoir faire de toi la priorité de notre vie, afin de devenir des véritables témoins de ta présence au milieu des hommes.

Amen.