Matthieu 11, 28-30

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Méditation :

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » Jésus invite tous les hommes à venir à lui, quel que soit notre vie, que nos péchés soient rouges comme la pourpre, Jésus nous invite à venir recevoir le repos de Dieu auprès de Lui. « Le chemin du juste va tout droit, et toi qui es droit, Seigneur, tu aplanis le sentier du juste. » dit Isaïe. Comment aplanir le chemin du Christ dans notre cœur, c’est dans le péché que nous avons été enfantés ? Comment en faire un chemin de droiture, quand nous même, nous l’avons rendu tortueux ? Comment devenir ses disciples, il est amour et nous rejetons l’amour ? Comment devenir doux et humble de cœur comme lui, quand à la place du cœur nous avons une pierre ?

Jésus nous invite à devenir ses disciples, mais nous préférons devenir des maîtres. Il nous envoie proclamer la bonne nouvelle, nous la proclamons en évitant bien souvent ce qui dérange, laissant toujours une porte ouverte sur le monde et ses fastes. Nous alourdissons le fardeau de nos frères, nous refusons de veiller sur eux, justifiant notre agir en disant, que nous ne sommes pas gardien de nos frères. Nous sommes des pierres de chute pour notre prochain, et nous agissons de manière souvent irresponsable, nous enfuyant devant le mal que nous avons causé. Est-il possible Seigneur, que les mécréants que nous sommes, deviennent des juste un jour ? « Oui, nous dis-tu, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Plein de zèle, nous rejoignons ceux qui comme nous, essaie d’ajuster leurs pas à ceux de Jésus. Mais bien vite, nos faiblesses humaines, nos épanchements mauvais, refont surface. L’orgueil s’installe chez les serviteurs que nous sommes devenus, c’est alors au nom de Jésus, qu’on condamne, qu’on rejette, qu’on humilie, qu’on calomnie, ceux qui ne pensent pas comme nous. Notre chemin cousu d’imperfection nous semble bien meilleur. Nous voulons alors l’imposer à ceux qui comme nous essaie de trouver le chemin de la foi. Nous leur faisons porter un fardeau, quand le nôtre est tout aussi pesant. « Venez à moi, nous dit Jésus. » «  Vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. »

Seigneur, nous voici devant toi. Tu nous invites à venir à toi, comme nous sommes, avec nos qualités et nos défauts. Soit pour chacun de nous en ce jour , havre de paix, prémices du Royaume. Apprends-nous dès ici-bas à nous glorifier dans le port de ta croix, ascenseur du salut des hommes.

Amen.