Luc 20.20 à 20.26

Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

Et l’observant de près, ils envoyèrent des hommes apostés qui feignaient d’être justes, afin de surprendre de lui une parole pour le livrer à l’autorité et au pouvoir du gouverneur.Et ils l’interrogèrent, disant : Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture, et que tu ne fais point acception de personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité : Nous est-il permis ou non de payer le tribut à César ? Mais, discernant leur ruse, il leur dit : Montrez-moi un denier. De qui a-t-il l’image et l’inscription ? Ils dirent : De César.Et il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils ne purent surprendre une parole de lui devant le peuple ; et, tout étonnés de sa réponse, ils se turent.

Méditation :

L’homme accuse souvent Dieu de l’éprouvé. N’est-ce pas plutôt l’homme qui chaque jour, tente Dieu, par sa désobéissance ? Les miracles que Jésus accomplissaient, le rendait de plus en plus populaire. Les Scribes et les Pharisiens, voyaient l’influence qu’il avait sur le peuple. Il devenait donc urgent, de le mettre hors d’état de nuire. Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? D’Adam, jusqu’à nos jours, l’homme n’a pas cessé d’être rebelle à Dieu, aussi devant les paroles de vérité du Christ, ils ne peuvent que reconnaitre leur fourberie. C’est pourquoi il finisse par décider de tuer le Fils bien-aimé du Père de toute éternité.

Certains diront jadis nos pères l’ont fait. N’en est-il pas encore ainsi de nos jours ? Jésus, nous invite à la réflexion, Il nous invite à méditer sur notre agir, notre manque d’amour. Jésus nous invite à discerner en nos vies, les gestes qui viennent de Dieu, de ceux qui viennent de l’adversaire. « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Jésus, nous exhorte à rechercher la volonté de Dieu, et non celle des hommes. Alors que Dieu œuvre pour le bien de tous, l’homme lui œuvre égocentriquement. Jésus, dénonce l’égoïsme, l’individualisme, la cupidité des chefs du peuples. Cela dérange, alors ils le font mourir sur une croix.

De nos jours, nous ne faisons plus mourir Jésus sur une croix, nous le faisons mourir dans nos cœurs. A ne chercher que notre propre volonté, nous nous éloignons de Dieu. Nos préceptes deviennent ceux du monde, notre spiritualité une parodie, ou Dieu est ridiculisé chaque jour. Jésus, nous met en garde : « Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? » Il est urgent pour l’homme de revenir à Dieu, urgent pour l’homme de reconnaître Jésus comme seul et unique sauveur.

Frères bien-aimé, si en ce jour vous entendez sa voix, n’endurcissaient pas votre cœur. Repentez-vous sincèrement, et revenez à Dieu. Sa miséricorde est grande et se donne à chacun de nous à l’infini.

Amen.