Luc 16, 10-13

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent »

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

Méditation :

« Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. » Dans cette évangile Jésus nous enseigne, à nous dépouillé de toute ambiguïté spirituel. En choisissant pour seul et unique maître Dieu, nous préparons notre cœur à recevoir en héritage le Royaume promis par Dieu notre Père. Le chemin spirituel qui nous est proposé, ne concerne pas seulement l’argent, mais aussi toutes dérives vers d’autres dieux, que nous pourrions accueillir au sein de notre spiritualité. Le chrétien ne doit avoir, pour seul sauveur, Jésus Christ. Les pratiques cultuelles telles que l’indouisme, le bouddhisme, l’islamisme et bien d’autres confessions encore, nous sont incompatibles de par notre foi en Jésus. Tout comme nous ne pouvons avoir deux épouses ou deux époux dans un couple, nous ne pouvons avoir plusieurs dieux dans notre vie. Le commandement de Dieu sur ce point est très clair : « Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ais fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » (Ex 20.2-3)

« Ne vous souciez pas, pour votre vie. » Dieu pourvoit toujours, et comble en abondance ceux qui ont foi en lui. Devons pour autant vivre dans l’oisiveté et tout attendre de Dieu ? Bien sûr que non ! Car il est dit : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. (Gn 3.19) Mais Dieu pourvoi toujours de l’ouvrage à celui qui croit. « Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? » (Mt 6.27) N’est-ce pas nos soucis qui raccourcissent aujourd’hui notre vie ? N’est-ce pas nos angoisses et notre stress qui provoquent, en nous, le cancer, et toutes sortes d’états dépressionnaires ? En choisissant la confiance en Dieu, en accueillant son Fils Jésus dans notre vie, nous accueillons pleinement le plan de salut et de bonheur que Dieu a prévu de toute éternité pour l’homme. « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2 Cor 12.10)

En préférant l’argent, ou en choisissant de se tourner vers d’autres dieux que Dieu le Père de Jésus notre Seigneur, nous ouvrons sous nos pas un gouffre d’incertitude et de désillusion. Nous dériverons au gré des folies de ce monde, tourmenter par les aléas de la vie, et éprouvé par des situations insurmontable. Les richesses dont Dieu a pourvu la terre, nous sont destinées. Mais encore faut-il que nous sachions comment les obtenir. Jésus nous révèle comment y parvenir, comment nous approprier tout ce que Dieu a mis au service de l’homme. « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » En effet celui qui cherche véritablement la présence de Dieu, reçoit tout de lui. Le bonheur en ce monde et une abondance de vie dans la gloire et l’éternité de Dieu notre Père.

Amen.