Comme les disciples s"étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. Et si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter. »

Méditation :

« Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. » Nous pourrions nous dire où est la justice dans cette recommandation du Seigneur ? Les aléas de la vie, nous ont souvent montré que la faiblesse est fréquemment synonyme d’abus, de mépris, de rejet. Pourtant Jésus nous invite à pratiquer une justice basée sur l’amour du prochain, une justice qui rejette la violence et non pas le violent, une justice rejetant le vole et non le voleur. Une justice qui tend la main à celui qui commet le mal, pour en retirer du bien.

Dieu n’est pas un Dieu de colère, de mépris, qui incite l’homme à la pratique de la loi du talion. Quel homme donnerait la vie de son unique fils pour le salut des autres hommes ? Sommes-nous prêt, nous qui nous disons disciples de Jésus, à donner la vie de notre fils, où notre propre vie pour notre prochain ? Dieu lui l’a fait pour chacun de nous. Sommes-nous pour autant plus proche de lui ?

Jésus, nous invites à méditer encore et encore sur la qualité de notre amour pour Dieu et pour notre prochain. Sur notre façon de pratiquer la justice, vis-à-vis de nos frères et de nous même. La justice de Dieu, ne s’applique pas uniquement dans le respect des lois édictées. Mais en s’ajustant à Dieu, chaque jour, dans la pratique de sa parole, dans l’assiduité à la sainte eucharistie et le respect des sacrements. Dans l’unité et la fraternité.

Demandons à Jésus en ce jour, de nous ajuster à lui. Que notre vie remplie de sa présence, soit témoignage de la justice de Dieu, pour nos frères du monde. Pour qu’au jour du salut tous ensemble, nous goûtions aux joies de la vie éternelle, auprès de Dieu notre Père.