En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. »

Méditation :

« Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? » Celui qui vit en accord parfait avec Dieu, et qui a en lui, la plénitude de la présence du Fils, n’a pas besoin de jeûner. Mais celui qui s’en éloigne par le péché, ou toute autre raison, doit pratiquer le jeûne et méditer sur sa vie afin de retrouver la présence de Dieu.

Le livre de la Genèse nous décrit l’acte d’Adam et d’Eve, comme un acte de désobéissance qui les éloignèrent de la présence de Dieu. Tout homme qui vit en désaccord, avec les préceptes de Dieu, se prive de sa présence. Le Prophète Samuel s’adresse au Roi Saul en ses termes : « Est-ce que le Seigneur aime les holocaustes et les sacrifices autant que l’obéissance à sa parole ? » Bien sûr que non, l’obéissance à Dieu et primordial si nous voulons avoir une véritable relation avec lui. Quand la proximité est rompue, l’homme doit par un repentir sincère revenir à Dieu. Le jeûne est alors un moyen de montrer à Dieu, que nous regrettons nos erreurs. Le repentir véritable, avec ou sans jeûne, est l’acte le plus concret qui nous permet de retrouver une authentique relation avec Dieu. La reconnaissance de nos péchés, et la recherche véridique d’être pardonner, est source de toutes grâces et de toutes possibilités.

« Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve. » Comment vivre une nouvelle vie, si régulièrement les fantômes du passé viennent nous rappeler nos échecs, nos manquements de toute sorte. Comment vivre dans la proximité de Dieu après avoir été converti, si la culpabilité des frasques de notre passé, prévales sur les préceptes de Dieu. Comment vaincre l’impossible, quand dans nos cœurs subsistent la peur de l’irréalisable. Jésus qui était pleinement homme, réalisa l’impossible. Il fit des miracles et des prodiges, que seul la dépendance à Dieu le permet.

Jésus nous invite en ce jour à méditer sur notre relation avec Lui et avec Dieu notre Père. Sommes-nous dépendant des hommes et des choses de ce monde ou de Dieu ? L’Époux (Jésus) est-il véritablement plénitude dans notre vie ? Ne l’avons-nous pas déjà remplacé par les fastes et les richesses de ce monde ? À la lumière du Saint Esprit, examinons minutieusement notre vie. Conformons là en vérité, aux préceptes de Dieu. Afin de vivre dès aujourd’hui, et éternellement dans la gloire et dans l’amour de Dieu notre Père.

Amen.