Jean 18. 12- 18

Jean 18. 12- 18

Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! » Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer.

Méditation

« Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Jésus était devenu une menace pour les prêtres, les scribes et tous ceux qui vivaient des dons des fidèles. Bien que n’ayant aucune vue sur le pouvoir, Jésus par ses discours menaçait l’ordre établi. L’attitude des prêtres ne menait pas l’homme à Dieu, mais les détourné de Dieu. Pourtant ils avaient pour mission de proclamer le Dieu véritable, tout comme Moïse et les prophètes l’ont fait. Mais au lieu de cela, ils ont agi en rebelle, allant même jusqu’à tuer, l’héritier de la couronne.

Combien de fois avons-nous par nos propos, notre agir, notre attitude, imités les prêtres et les scribes ? Nous venons à Jésus, dans les moments difficiles, maladies, épreuves, etc. Mais quand est-il de notre fidélité à ses bienfaits ? L’amour du Christ, il est vrai, n’attend rien de l’homme en retour, mais n’est-ce pas la fidélité à celui qui nous fait du bien, qui nous aide à surmonter les plus grandes difficultés.

En ce jour, examinons et révisons la spiritualité qui est la nôtre. Faut-il faire mourir Jésus en nos vies, en ayant la même attitude que les scribes et les pharisiens ? Ou bien faire mourir les péchés et l’infidélité à Dieu qui nous accablent, et nous éloignent de la source de toutes grâces et de toutes possibilités ?

Seigneur, viens au secours de nos faiblesses. Apprends-nous à nous repentir sincèrement et en vérité, pour que les portes du Royaume s’ouvrent devant nos pas, et que nous obtenions par ta grâce la vie dans ton éternité. Amen.